5 choses que j’ai regretté d’avoir mis en contact avec mes parties génitales 💀

Depuis que j’ai une vie sexuelle (et même bien avant), il y a un paquet de trucs qui ont touché ma vulve. Forcément, il y a eu de mauvaises surprises dans le lot. Sur le moment, c’était pas marrant de ouf, mais aujourd’hui ça me fait sourire (un peu).

Voici donc une liste non-exhaustive de trucs qui auraient sûrement mieux fait de rester au magasin :

Certains lubrifiants 💦

Le lubrifiant est arrivé un peu par hasard dans ma vie, alors que je faisais du vaginisme. Il m’a ensuite aidé à enfiler ma cup à une époque où je n’étais pas à l’aise avec la tuyauterie, pour enfin finir par contribuer à rendre mes parties de sexe plus glissantes. Avec l’existence des normes européennes, on pourrait se dire que c’est relativement safe de se tartiner les muqueuses avec le premier gel trouvé en supermarché. Eh bien… Oui et non ! Certaines marques sont relativement ok, puis pour d’autres on retrouve des perturbateurs endocriniens et autres bidules cancérigènes, pourtant interdits dans d’autres cosmétiques. Mais même sans parler de danger, certains lubrifiants chauffants, boosters de performance et autres, me laissent un souvenir plutôt amer en tête.

Je me souviens, alors que je m’apprêtais à m’enfiler le beau dildo Adam (écoutez, chacun célèbre son samedi soir à sa façon), avoir emprunté le gros flacon Just Glide de mon partenaire, histoire de mieux digérer son généreux diamètre. Puis là, c’est le drame : au feu les pompiers, j’ai la chatte en feu, mais pas du tout dans le bon sens du terme. Ce lube n’a pourtant rien de particulier, il est même très classique. Néanmoins, quelque chose dans sa composition ne tournait pas rond avec moi. J’ai rencontré la même situation avec les lubrifiants de LELO et YESforLOV, qui sont pourtant des marques à qui je fais pourtant confiance quant il est question de sextoys ou d’huile de massage. À ce jour, je ne sais toujours pas quel ingrédient blâmer. L’alcool dénaturé, le propylène glycol, peut être.

De la cire orientale à la maison 🍯

Dès l’apparition de poils sous mes aisselles, sur mes jambes et sur mon entrejambe, j’ai toujours cru qu’il était de mon devoir de m’en débarrasser jusqu’au bulbe. L’épilateur électrique offert par ma mère n’avait pas fait long feu (pourquoi avoir des jambes tout juste acceptables devait-il faire si mal ?) et j’ai eu vite fait de prendre rendez-vous en institut. C’était un luxe auquel j’avais clairement la chance d’accéder, mais certains mois, le porte-monnaie criait famine et il fallait se débrouiller autrement.

À la puberté, je me suis toujours refusé de raser mes poils. « C’est mauvais pour la peau », disaient les professionnel·les. « Si tu touches ne serait-ce qu’une fois à un rasoir, ils repousseront plus drus et tu ressembleras à un homme ! », menaçaient-ils. Alors qu’honnêtement, entre arracher et couper, je ne sais pas lequel est le pire.

Depuis, on peut dire que j’ai pris mes aises 😁

 

Je me suis donc rabattue sur un pot de cire orientale bon marché (argent de poche oblige). Après tout, l’esthéticienne avait l’air d’arracher des bandes comme elle respirait, ça ne pouvait pas être bien compliqué. En tout cas, c’est ce que je pensais avant de me retrouver le pubis et les lèvres tartinées de caramel laissé au soleil (enfin, c’était tout comme). La bande de cire ? Check. La douleur ? Check. Les poils ? Toujours là. Non seulement ça n’a jamais fonctionné, mais en plus j’avais la désagréable sensation d’être une ruche à miel.

Le Sona Cruise premier du nom 🥵

Le Sona Cruise a une place particulière dans mon coeur, tout d’abord parce que c’est un cadeau qu’on m’a fait mais aussi parce que c’est la toute première review que j’ai publié sur ce blog. Ça n’était pas mon premier sextoy à air pulsé, mais c’était mon premier « de luxe ». Toutefois, comme beaucoup, je l’ai trouvé trop violent. Et ce n’était pas qu’une impression : ce machin, à première vue innocent, m’a littéralement fait saigner le clitoris.

L’impitoyable bec du Sona Cruise numéro 1.

 

Quelle surprise, après un orgasme plutôt sympathique, de découvrir le bec maculé de rouge. Et rien à voir avec mon cycle menstruel. LELO commercialise depuis peu une nouvelle version du Sona Cruise, le Sona Cruise 2, et j’espère qu’il saura se montrer plus tendre lorsque je me ferai picorer le bonbon.

Des tampons hygiéniques 🩸

À cause d’un mystérieux anneau de peau à l’entrée de mon vagin, il m’a été impossible de porter des tampons pendant la plupart de mon adolescence, n’en déplaise aux profs d’EPS quand il y avait piscine. Agacée par les serviettes qui me donnaient l’impression de me balader avec un sac plastique plaqué contre la vulve, j’ai tout de même tenté. Mais une seule fois, parce que c’est ma mère qui a dû aller le retirer. « C’est ça ou les urgences », m’avait-t-elle dit. Ah ça, y a pas à dire, ce genre d’incidents, ça rapproche.

L’ironie du truc, c’est qu’aujourd’hui je ne jure plus que par les tampons (biodégradables). Je n’ai jamais su me faire ni à la cup ni aux serviettes lavables sur le long terme. Quant aux culottes de règles, j’attends toujours qu’il y en ait à ma taille.

Les préservatifs Durex Orgasm’Intense

J’avoue, des capotes j’en ai pas testé des centaines. Depuis des années, je me suis contentée d’identifier la couleur du paquet et je prends toujours les mêmes. Et encore, généralement ça n’est même pas moi qui gère ça.

Un jour, alors qu’il n’y a plus de préservatifs à la maison, on décide avec un partenaire d’aller renflouer les stocks. Pas de bol, c’est la pénurie au Carrefour City. Au milieu des étagères, il ne reste qu’une option : les Durex Orgasm’Intense.

« Au pire, ça ne va pas nous tuer », qu’on se dit. L’emballage promet « d’intensifier l’orgasme féminin »™ (tout ce que j’aime 🤮) à l’aide d’un gel stimulant, le Desirex™ : « pour un effet chaud, froid ou frissonnant ». Ben ça a pas loupé. On y revient : ma chatte en feu, mais clairement pas de plaisir.

Si j’arrête un instant mes allers-retours, je brûle. C’est un peu comme ce fameux logiciel qui efface votre texte si vous vous arrêtez d’écrire : le concept est marrant sur le papier, mais en pratique c’est juste de l’angoisse par paquets de dix. Mais bon, les temps sont durs (et les zizis aussi), faudrait pas gâcher des capotes à plus de 10€ la boîte. Orgasme intense, mon cul.

 

Soyez raisonnables. Ne faites pas comme moi et jetez les trucs qui vous font du mal (et ça ne vaut pas que pour les capotes).

8 Comments

  1. Garrison

    25 août 2020 at 19 h 40 min

    Bonjour,
    Je trouve que c’est effectivement très intéressant de se poser la question sur ce qu’il y a Vraiment dans les lubrifiants.
    Autant j’ai déjà évité des marques parce que le packaging ne me disait rien, mais je me rappelle aussi d’une fois avec un Durzx effet chauffant: assez peu d’effets sur madame, beaucoup trop sur moi. Et en plein rapport aller vite à la salle de bain pour se retirer tout ça, ben forcément ça coupe le moment qu’on partage

  2. Halkion

    7 juillet 2020 at 16 h 59 min

    Bonjour ! Super blog, j’ai moi aussi un problème de sensibilité, et la quête du lubrifiant qui ne brûle pas a été vraiment onéreuse… (au final je ne sais pas ce qui fait le plus mal entre le fait d’avoir payé un lubrifiant YesforLov à 30 euros pour rien ou d’avoir la vulve en feu…). Aujourd’hui, je me retrouve avec une dizaine de marque différente dans mon étagère… et je crois que j’ai fini par trouver le bon -ou en tout cas, celui qui pique le moins- ! J’utilise le lubrifiant Goliate, il reste assez cher, MAIS il fait très bien le travail, la texture est top, il est lèchable et vegan. Peut-être que ça peut t’intéresser ?

    1. Zuki

      8 juillet 2020 at 9 h 08 min

      Hello ! Je comprends, j’ai moi aussi été déçue par les lubrifiants YesForLov comme tu as pu le constater… Le meilleur rapport qualité/prix que j’ai pu trouver pour un lubrifiant pour le moment, c’est les Unisx d’Espace Libido. Le classique coûte 7€ et la composition est vraiment propre. Sinon, il y a toujours la version naturelle à 10€ mais même là ça n’est pas excessivement cher pour 100mL je trouve. Et si t’es pas fan des textures fluides, y a la version plus épaisse, à 10€ aussi. Je les conseille à tout le monde ahah. Concernant Goliate, je n’ai pas encore eu la chance de tester leurs lubrifiants, mais comme toi j’ai beaucoup trop de tubes dans mes étagères alors je ne suis pas pressée 😛 Merci pour la reco en tout cas, je note !

  3. Meowtain

    31 octobre 2019 at 0 h 24 min

    Dans les choses que je regrette j’ai les cordes pas adaptées pour le bondage humain. J’étais jeune ado stupide, oups. Je me suis pas infligé la cire bien longtemps cela dit, j’ai très vite laissé mon corps vivre. Et j’ai pas encore de toys que je regrette !

  4. Ladamorat

    24 octobre 2019 at 12 h 32 min

    Coffin rock pour les culottes menstruelles 😉

    1. Zuki

      24 octobre 2019 at 13 h 51 min

      Merci du tuyau ! Cela dit elles sont un peu chères pour moi, 50-60€ pour une culotte c’est cho (après elles sont belles). Il me semble que la moyenne c’est 30-40€.

  5. Cannibanouk

    23 octobre 2019 at 16 h 10 min

    Bon sang j’ai ri pour la cire ! Une pensée émue et nostalgique pour ce pot planqué quelque part au fond d’un placard chez mes parents, entre quelques serviettes d’hôpital, une cup et un préservatif interne distribué au collège et périmé depuis une décennie

    1. Zuki

      23 octobre 2019 at 16 h 46 min

      Ahah, je suis aussi de la team capote interne périmée depuis une décennie !

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