Bilan du cul #2 : mes 5 découvertes de 2019 💦

L’année dernière, je dressais mon premier bilan du cul sur ce blog, marqué par beaucoup de rencontres et de sorties. En 2019, j’ai eu tendance à rester dans mon lit plutôt qu’à en visiter d’autres, mais ça ne m’a pas empêché de vivre de nouvelles premières fois. Et pas des moindres !

En bref, cette année :

1) J’ai pas mal pratiqué le « reverse pegging » 🤠

Je suis tombée dans le chaudron du pegging et des godes ceinture en 2017 grâce à un partenaire qui m’avait confié cultiver ce fantasme-là. Je me suis rapidement prise au jeu et jusqu’à aujourd’hui je n’ai eu cesse d’avoir pour obsession de trouver le strap-on parfait !

Mais cette année, c’est plutôt mes partenaires qui ont porté la culotte-harnais. Parce que la panne, parce que pas envie, parce que déjà fini. Pourquoi me priver d’un super coup de reins accompagné de mon dildo préféré alors que j’avais carrément le matériel à disposition pour que la fête continue ?

Un bien joli modèle anonyme.

 

Puis, s’il faut le préciser, n’importe quel corps affublé d’un gode ceinture me ferait fondre. Les bites colorées c’est charmant sur tout le monde, I don’t make the rules.

2) J’ai assisté à ma 1ère projection porno 🎥

Cela remonte un peu puisque c’était en février et que je n’ai pas renouvelé l’expérience depuis, mais en 2019 j’ai assisté à ma première projection porno !

C’était à l’occasion de la sortie de l’artbook érotique Berlingot #2 (avec Marie Savage Slit à la direction artistique) et du festival Extrême Cinéma, à la cinémathèque de Toulouse. Au programme : 4 films pornographiques indépendants, aux styles très différents mais qui valaient tous le coup d’oeil.

Capture d’écran de Over The Rainbow.

Je me souviens aussi du show burlesque avant la projection par Nini Lapointure et de la performance de shibari quelques semaines auparavant à l’American Cosmograph (ex-Utopia), animée par Misungui Bordelle. Autant de noms qui m’étaient jusque là inconnus, ou alors que je me contentais de follow timidement sur Twitter ou encore feu Tumblr.

Je me rappelle avoir longuement hésité, pour finalement ne pas oser inviter un·e ami·e à m’accompagner. C’est bien mon seul regret, j’aurais tellement dû partager ça avec quelqu’un ! Une prochaine fois, j’espère.

Capture d’écran de Tease Cake.

 

Ce soir-là, j’ai découvert un médium si riche dont je n’avais pourtant gratté que la surface. Et j’ai beau continuer de creuser, j’ai bien l’impression de ne toujours pas y connaître grand chose tellement c’est dense.

3) J’ai (beaucoup) fait l’amour dans une voiture 🚗

Par un concours de circonstances, j’ai fait l’amour dans une voiture un sacré nombre de fois cette année. La première dans un garage, mais le risque de se faire prendre ou bien de choquer quelqu’un (genre, des enfants) était bien trop élevé et le ratio danger/plaisir m’a semblé plutôt pourri.

Toutes les autres fois, ça a été sur des petites routes de campagne. Là où on avait pour seul public un tracteur abandonné et des crapauds pépères. L’amour dans l’auto, c’est l’idéal pour copuler (quel horrible mot) en terrain neutre et prendre des vacances l’espace d’un instant, même si c’est seulement pour une heure.

Le Satisfyer Luxury High Fashion, un sextoy en aluminium qui a fini par m’accompagner systématiquement.

 

Et depuis un incident impliquant des pneus et de la gadoue mouvante, j’ai commencé à épingler nos endroits sur Google Maps, histoire de les retrouver en cas de besoin 😇

4) J’ai arrêté le soutien-gorge 👙

Il y a un an et demi, j’ai rejoint le club de la freelancerie. J’ai enchaîné les heures de travail et (surtout) les périodes de chômage directement depuis mon salon, en slip et mal coiffée. Je portais toujours des soutien-gorge lorsque je sortais, mais ils m’étaient de plus en plus inconfortables.

Bien sûr, j’avais eu vent de la tendance #NoBra (#PasDeSoutienGorge) de ces dernières années, mais je n’avais jamais vu de meufs à forte poitrine en parler. En fait, je ne pensais même pas être concernée.

Jusqu’au jour où j’ai fini par complètement arrêter, notamment parce que je ne parvenais plus à trouver ma taille en magasin (bonnet H bonjour) et que j’en avais ma claque de m’infliger cet accessoire douloureux qu’on m’avait vendu comme indispensable dès l’âge de 11 ans. De toute façon, je n’avais pas de patron pour m’en réprimander.

#FreeTheTétés

 

Puis j’ai décroché ce job de bureau, et au moment de ré-enfiler ce truc que je voyais désormais comme une prison à nichons, je n’ai tout simplement pas pu. Au final, ça n’a eu l’air de déranger personne. Après tout, je fais mon boulot tout aussi efficacement.

Vous faites bien ce que vous voulez de vos seins et je ne suis personne pour vous dire le contraire, mais une fois qu’on a arrêté le soutif, il n’y a plus de retour en arrière.

5) Et j’ai reçu ma 1ère sodomie ! 🍑

« Mais… T’es dedans là ? »
« Ahah oui, je suis dedans. »

J’en reviens pas. Moi, la meuf hyper frileuse à l’idée d’enfiler même le plus riquiqui des plugs, j’ai un pénis entier dans le derche. Et j’ai même pas mal. Au contraire, je kiffe comme jamais.

Quand vous parlez de sexe de manière un peu libérée, les gens s’attendent à ce que vous ayez déjà tout essayé. Moi-même j’avais l’impression d’être à la ramasse et que toutes mes connaissances se faisaient une sodo tous les matins au petit déjeuner entre deux tartines beurrées (spoiler : c’est non seulement complètement faux et en plus, c’est absolument pas grave de ne pas tout pratiquer).

Un dildo bleu et le super lubrifiant anal de feu Espace Libido.

 

Cet événement s’est très vite suivi de ma première double pénétration (#DP), parce que quitte à avoir autant de dildos, autant rentabiliser en s’en rentrant deux à la fois. Je suis quelqu’un de pragmatique.

Tout ça pour dire : je suis tellement heureuse d’avoir attendu d’être prête et de trouver une personne de confiance avec qui explorer ce qui n’est finalement que le plus universel des orifices.

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