Ina Wave par Lelo, ou comment je me suis retrouvée à me masturber avec un robot 🤖
Le Ina Wave, c’est un des premiers vibros dont j’ai découvert l’existence. Mais à 150€ le prix du bazar, autant dire que moi et mon budget d’étudiante avons vite décidé d’aller voir ailleurs. C’était un peu l’incontournable mais à la fois l’inaccessible du sextoy. Aujourd’hui, c’est un luxe que je ne peux toujours pas m’offrir mais que LELO m’a envoyé en échange d’une review honnête et complète (comme d’habitude).
Le problème avec les rabbits et autres sextoys à double stimulation 🤓
Sur le papier, les rabbits nous vendent bien souvent du rêve : deux stimulations en une, c’est fantastique. Le fromage et le dessert dans la même assiette. Et il est vrai que parfois c’est bien pratique, puis ça fait moins de vaisselle.
MAIS, car il y a un « mais », anatomiquement parlant, nous sommes tous·tes plus ou moins différent·es. Il me paraît donc inconcevable que l’objet s’adapte à tous les vagins.
En gros, il se peut que lorsque la branche interne (en principe pour le vagin) du jouet soit bien placée contre le point G, la branche externe (pour la vulve) ne touche pas en plein dans le mille, sur le sacro-saint gland du clitoris. Et inversement. C’est un peu comme enfiler un haut quand on a une grosse poitrine : si ladite poitrine rentre, alors on a le ventre à l’air, et si le ventre est couvert, alors les nichons débordent du décolleté comme deux muffins qui auraient trop levé à la cuisson.
Bref, c’est le risque avec ce genre de sextoys. Et pour être honnête, je n’avais jamais rencontré le problème avant d’essayer le Ina Wave. À 150€, j’attendais de lui qu’il fasse son job correctement, et éventuellement le café, la lessive ou même de l’administratif.
Je me suis masturbée avec un robot 🤖
Si je n’ai pas pu profiter pleinement de l’expérience Ina Wave, n’en déplaise à mon clitoris visiblement trop haut perché pour le standard LELO, j’ai au moins eu le plaisir (oh oui) de découvrir ses mouvements d’une douce précision !
Sous son silicone rose parfait, le Ina Wave renferme un mécanisme jusque-là inégalé dans le monde du sextoy : son plus gros embout, très rigide, bouge de haut en bas, un peu comme un gros doigt, afin de masser (assez efficacement je l’admets) le point G.
Cette fonctionnalité, sobrement nommée « Wave », en fera sourire plus d’un par son bruit singulier et mécanique. C’était comme se masturber avec un robot !
LELO : l’esthétisme avant tout 💅
S’il y a un truc que l’on ne peut pas reprocher à LELO, c’est l’attention portée à l’esthétique de ses produits. Au début, je pensais que tout cela était superficiel, mais rendons-nous à l’évidence : avons-nous vraiment envie de mettre en contact avec nos parties génitales quelque chose que l’on ne mettrait même pas dans notre bouche ?
Quand j’ai reçu le Ina Wave dans ma boîte aux lettres, je trépignais d’impatience à l’idée de l’essayer. Rien qu’à le tenir dans ma main, j’avais l’impression d’être une égérie Givenchy, alors que j’étais en pyjama, les cheveux gras, pas maquillée pour un sou et les yeux encore bouffis.
Mais, et le reste alors ? 🤔
Ah ben ça, l’emballage ne fait pas tout. Si à l’intérieur ça n’envoie pas du pâté, ça fait cher le bout de silicone, aussi beau soit-il. De façon générale (à l’exception du Sona), je trouve les prix chez LELO bien prétentieux au vu de la performance délivrée. Pour moi, LELO c’est un peu le Dyson du sextoy : les aspirateurs sont ok, mais le reste est beau, cher et… C’est tout.
Comme d’habitude, je n’aime pas les commandes : une simple pression ne suffit pas à faire défiler les vitesses et modes, il faut appuyer longtemps, ce qui en fait souvent défiler plusieurs. Bancal.
Les boutons ont très peu de relief, pour ne pas dire aucun. Difficile de les distinguer au toucher. C’est beau, c’est épuré, mais je suis obligée de m’arrêter au milieu des festivités pour regarder si j’ai bien appuyé où il fallait. C’est peut être du chipotage, mais ce genre de design a vite fait de ruiner un moment de détente.
Divers : transport et coloris ✈️🎨
Concernant les accessoires présents dans la boîte, LELO fournit un pochon noir satiné pour le transport et l’hygiène. En général, les seuls pochons que je conserve (parce que forcément, des pochons j’en ai à pelle), ce sont ceux de LELO et de Womanizer, car ils sont très agréables au toucher et solides.
Quant aux couleurs, j’ai ici hérité du rose cerise. Il n’est pas mal du tout, mais ça reste assez classique, même avec les versions turquoise et violette disponibles. En fait, j’en regretterais presque le Ina 2 (c’est grossièrement le même rabbit, mais sans le mouvement), qui lui existe en vert et en orange !
Et pourtant je dirais presque que j’ai adoré le Ina Wave… 🤐
J’ai un peu du mal à l’admettre tant il a de défauts impardonnables à mes yeux, mais j’ai adoré jouer avec le Ina Wave.
C’est loin d’être un sextoy médiocre. Au contraire, il a beaucoup de potentiel, notamment pour sa capacité à bouger tout seul. Certes, il m’est impossible de le placer correctement, ce qui est bien dommage car cela ne m’était jamais arrivé auparavant avec un rabbit (et je ne suis pas la seule).
En fait, j’ai adoré le Ina Wave, mais pas en tant que rabbit. Comme je l’ai dit plus haut, lorsque la partie interne est en place contre mon point G, la partie externe n’atteint pas mon clitoris. Je profite ainsi d’un massage du point G ma foi fort sympathique, mais insuffisant pour ma part.
Mais lorsque je place la petite partie externe correctement… Surprise ! Je bénéficie d’un divin double massage du clitoris et de l’entrée du vagin. Et c’était pour le moins inattendu. Dans le bon sens du terme, car je suis difficilement impressionnable par un sextoy, surtout lorsqu’il ne répond pas à son devoir initial.
Conclusion mitigée 🧐
Le Ina Wave ne fera probablement pas partie de mes réguliers, mais il a malgré tout une place réservée dans ma table de chevet. Il a le mérite de procurer des sensations inédites en externe lorsqu’on le détourne un peu de son utilisation initiale (je m’adresse ici aux personnes que la pénétration n’enchante pas).
Cependant, je ne peux pas le recommander à n’importe qui, au vu de son prix bien trop élevé à mon goût (après tout il n’est pas connecté) et de la potentielle déception qui pourrait suivre. Autant attendre : peut être qu’une version améliorée verra le jour, ou qu’une autre marque décidera d’arpenter le terrain accidenté des « sextoys qui font le boulot tout seuls ».
+
· Silicone très doux qui n’accroche pas
· Fonction « Wave » à la sensation unique et très agréable
· Fonctionne très bien en sextoy externe
· Objet très élégant
· Waterproof
–
· La branche externe n’atteint pas correctement ma vulve, donc pas du tout universel anatomiquement parlant
· Prix
Voir le Ina Wave sur SexyAvenue
Cet article a été réalisé en partenariat avec LELO (merci à eux !). Toutefois, comme d’habitude, tout ce que l’on peut y lire est mon avis personnel et seulement le mien.
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