Queen Bee de Hot Octopuss : qu’on lui coupe la tête ! 👑
Lorsqu’Espace Libido m’a envoyé le Queen Bee, j’avoue avoir sauté au plafond. J’avais repéré l’objet dès son annonce par Hot Octopuss, il y a de cela un an, si ce n’est plus. Sur le papier, il vendait du rêve. Puis j’avais très envie de voir ce que ça donnait sur mes parties génitales, ne nous mentons pas.
Hot Octopuss from Buckingham 🏰
Hot Octupuss est une marque londonienne (Gode Save The Queen, comme on dit) spécialisée dans la conception de sextoys en grande majorité péniens. Le Queen Bee est donc la seule de leurs créations à ce jour étant marketée comme stimulateur clitoridien.
À en juger de par sa forme, sa neutralité (on ne dirait même pas un sextoy visuellement, mais j’y reviendrai plus tard) et son fonctionnement, je me dit qu’à première vue, il s’agit d’un jouet pour tout le monde, de la même manière que les wands, réputées pour être redoutables au contact d’une vulve, peuvent l’être tout autant sur un pénis.
Cependant, quelque chose m’a tout de même mis la puce à l’oreille : si Hot Octopuss s’est spécialisé dans les sextoys péniens, alors qu’attendre du Queen Bee ? Après tout, lorsque Satisfyer, incontournable du plaisir clitoridien, s’est lancé dans la conception d’un masturbateur pénien, ce fut relativement médiocre. Normal, on excelle rarement à ses débuts.
AirPulse Technology™ : enceinte dernière génération ou sextoy ? 🎶
Le Queen Bee doit son succès, du moins son succès médiatique, à sa technologie brevetée PulsePlate. Comme son nom l’indique, cette technologie promet fonctionner à l’aide de pulsations diffusées par un système de plateau. Et le plateau, c’est tout simplement l’ovale au bout du manche.
En ce sens, le Queen Bee n’est pas un jouet comme les autres. Tout d’abord, je ne le considèrerais pas comme un jouet. Dans son argumentaire de vente, Hot Octopuss met beaucoup en avant l’aspect scientifique et médical. Ainsi, il tiendrait davantage de l’instrument que du jouet. Je trouve que cela se ressent beaucoup dans son design gris souris ! Puis, entre nous, il ressemble vachement à une enceinte portable. Bose n’a qu’à bien se tenir.
Le dos de la cuillère (et c’est une grosse cuillère) promet quant à lui des vibrations plus douces, selon l’envie.
Mais où est le silicone ? 😢
S’il y a bien un matériau avec lequel je t’ai bassiné ici, c’est le silicone. Subjectivement, c’est ce que je préfère. Objectivement, c’est l’un des meilleurs matériaux pour la conception de sextoys. C’est également le plus répandu : des petits godes à 15 dollars sont en silicone, tout comme des jouets à 200€. Bref, je divague, parce que je te le donne en mille : le Queen Bee n’est PAS en silicone. Il est en plastique ABS et en TPE.
Rassure-toi, ce sont des matériaux sains : jamais je ne me serais amusée à coller ma vulve sur quelque chose de dangereux (ça pique rien que d’y penser). Toutefois, ce ne sont pas les plus confortables, je trouve. Si le plastique ABS est non-poreux, ce n’est pas le cas du TPE. Pour rappel, le TPE, c’est grossièrement un mélange de plastique et de caoutchouc. Cela signifie que le jouet risque de retenir les odeurs ou même pire : des potentielles maladies, des bactéries, s’il n’est pas bien lavé (ce qui est assez complexe étant donné la quantité de crasse pouvant se loger sous le plateau). Ce n’est pas ce que j’attends personnellement d’un objet à plus de 100€.
Une ergonomie d’un autre monde 👽
La première impression que j’ai eue avec le Queen Bee lorsque je l’ai mis en marche, astucieusement glissé entre mes deux lèvres, c’est que je me masturbais avec quelque chose qui n’était pas destiné à ça. Comme un vibreur de téléphone ou une brosse à dents électrique (je regarde beaucoup trop de séries). Il y avait donc un certain sentiment d’inconfort, difficilement descriptible.
Il m’a d’ailleurs fallu beaucoup de patience pour parvenir jusqu’à l’orgasme. Le coeur n’y était pas. Je n’aime pas rabaisser un jouet lorsqu’il est prometteur, alors j’aime à penser que le Queen Bee aurait pu trouver son public s’il était bien moins cher, car le risque financier de ne pas y trouver son compte est réel.
Niveau commandes et chargement, le Queen Bee a voulu se la jouer complexe, se rapprochant toujours plus de l’enceinte portable (est-ce que JBL fait des enceintes en forme de sextoys ? Je ne crois pas, non). On trouve les traditionnels boutons + et -, le bouton power pour la mise en marche, puis au milieu celui pour faire défiler les modes.
S’il y a bien un bon point à prendre en compte sur le Queen Bee, c’est le câble de chargement aimanté. C’est les deux barres Twix, sur la gauche (j’ai faim, laissez-moi).
Alors, reine du bal ou pas ? 👑🙅♀️
Ce n’est jamais agréable de rabaisser un sextoy, car il y a des gens qui ont travaillé dur derrière. Espace Libido m’a donné des citrons et j’ai fait de la citronnade avec (ça en jette moins, en français). Difficile de faire autrement. Si le Queen Bee n’a pas su satisfaire mes envies, je reste persuadée que Hot Octopuss peut s’améliorer 🙂
De toute façon, on le savait que la monarchie, a priori, c’était pas top comme système.
+
· Pochette fournie
· Bonne prise en main
· Câble de chargement aimanté
· Waterproof
–
· Matériaux sains pour le corps mais pas forcément confortables
· Prix
· Difficile à nettoyer
· Efficacité améliorable
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