Bilan du cul : mes 5 découvertes de 2018 ✨

Plus les années passent, plus je me rends compte qu’en matière de sexualité (et dans tous les autres domaines), il y a toujours quelque chose de neuf à découvrir.

 

En 2017, je goûtais aux joies du pegging, de l’orgasme du point G ou encore du polyamour. Et lorsque j’ai passé en revue ce qui avait été nouveau pour moi cette année, je me suis rendu compte qu’il y avait un certain paquet de choses ! D’où ma décision, à déjà mi-janvier, d’effectuer un petit :

Source : Twitter.

 

J’ai décidé de ne retenir que 5 de ces découvertes, pour des raisons de lisibilité principalement. Puis parce que c’est un chiffre sympa, aussi, on dirait un cheval à bascule.

 

1) Swipe right ✅

Mieux vaut tard que jamais, comme on dit ! J’étais inscrite sur différentes applis de rencontre depuis quelques années déjà, mais cela consistait principalement en la lecture rapide des profils, un peu comme si tous ces gens n’étaient que des sims générés aléatoirement qui n’existaient pas dans la vraie vie (hum).

Mais après avoir étudié 2 ans au pays du haricot, j’ai profité de mon retour à la grande ville pour socialiser un peu. Étrangement à l’aise avec ce saut dans l’inconnu, je donne rendez-vous à un garçon dans un bar du centre-ville. J’ai un peu les chocottes, mais rien qu’un album de Queen dans les oreilles ne puisse dissiper.

Source : Unbreakable Kimmy Schmidt S1 Épisode 5

 

Si je n’ai pas tant date que ça (beaucoup trop de pression pour quelqu’un d’aussi anxieux que moi !), force à été de constater que chacune de ces personnes m’a toujours plus ou moins apporté. Certain·es sont encore dans ma vie à l’heure actuelle, pour le meilleur et pour le pire 😊

Note : c’est lorsque j’ai commencé OkCupid et Tinder que j’ai également commencé le blog, il n’y a même pas un an. Comme quoi, ça tient à pas grand chose !

 

2) Amour d’un soir, bonsoir 💏

Parmi ces quelques rendez-vous, l’un d’eux a été assez mémorable. Je n’avais jamais vraiment salivé à l’idée d’un coup d’un soir. Mais quand cet irlandais particulièrement charmant m’a annoncé passer la nuit dans la ville rose avant de retourner chez les leprechauns, mon sang n’a fait qu’un tour. Au pire, si ça se passait mal, je n’allais probablement plus jamais croiser son chemin, alors…

D’une compagnie fort agréable, le jeune homme enchaînait les gin-tonics avec une aisance qui m’échappait. La bière m’aidait à mieux parler anglais, curieusement.

Source : The Invention of Lying (2009)

 

Je ne pensais pas en apprendre autant d’une expérience à usage unique, mais c’est pourtant elle qui a su m’initier sur le chemin tumultueux du dirty talking ou du deepthroat, entres autres cochonneries heureuses entre adultes consentants.

 

3) Club Sandwich 🥙

À la suite d’un date bien moins alcoolisé, mon partenaire de soirée m’avait annoncé fréquenter les clubs libertins du coin, que je nommerai sexclubs, simplement parce que j’ai davantage d’affinités avec le mot. L’humeur a fait que nous nous sommes rendus dans l’un d’eux le soir-même.

Si la découverte ne fut pas désagréable, elle m’a tout de même laissé un sentiment d’insécurité, comme si je n’y étais pas à ma place. Après une deuxième (et sans doute dernière) tentative, je pense que je me serais sentie plus à l’aise (et de loin) dans un lieu plus queer.

Source : OkCupid.

 

Essayer, c’est aussi tomber sur des déceptions, parfois. Pas de regrets, cependant 😊

 

4) Sexwork is work 💵

 

Lorsque j’ai emménagé début septembre, mes journées étaient bien vides. Si bien que j’ai commencé à vendre mes mots pour 1 heure ou 2, des photos de moi, et parfois mes sous-vêtements.

Si je ne l’ai pas fait plus tôt, c’est sûrement parce que je ne me reconnaissais pas dans le paysage de la cam. Je n’avais pas envie d’être un personnage (trop) public.

C’est une activité que j’ai peu à peu ralentie, mais je ne l’ai jamais vraiment quittée. Les clients ont défilé, certains sont restés.

 

 

5) #PayForYourPorn 🍆

Je n’ai pas une immense culture pornographique. À part Erika Lust, Four Chambers. Mais j’apprends !

Cette année, j’ai donc acheté mon premier film porno : L’Annonce, de Carré Rose. C’était doux, coloré et surtout très queer !

Source : Crazy Ex-Girlfriend S4 Épisode 9

 

Quelques mois plus tard, j’ai enchaîné avec Haut Médoc, toujours de Carré Rose, puis Gender Bender, d’Erika Lust.

 

 

Je n’ai absolument aucune idée de ce que 2019 va m’apporter, mais on se donne rendez-vous l’année prochaine, pour le bilan ?

3 Comments

  1. Retour vers 2019... Rétrospective de cette année côté fesses ! - Olisbos

    18 janvier 2020 at 15 h 32 min

    […] solution, c’est Zuki qui me l’a donné, le porno féministe. Un compromis on j’ai trouvé la dimension […]

  2. Marie

    7 février 2019 at 11 h 21 min

    Le soucis avec les clubs dits « queer » dans le milieu libertin c’est qu’ils en ont que le nom. À ma connaissance en tout cas. Avec le BF on avait testé des sauna, hétéro d’abord, où tu peux entrer en tant que couple HF ou femme seule mais pas homme seul. Très cool aucun soucis bonne ambiance mais bah…. trop hétéro quoi. Du coup on tente le sauna « bi » … qui est en fait le lieu où vont les mecs het seuls dans l’espoir de toucher de la meuf. J’étais la seule fille du truc et je me suis sentie comme un bout de steak au milieu d’une meute de chiens des rues. Pire expérience.
    Du coup depuis on se contente de soirées privées entre potes et exclusivement bi/gay/trans, et c’est beaucoup mieux comme ça

    1. Zuki

      7 février 2019 at 16 h 19 min

      Oui j’imagine qu’il y a queer et queer. Mon premier était aussi un sauna bi, et c’était ma pire expérience des deux, pour les mêmes raisons.

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