Womanizer Liberty : liberté, égalité, encore foiré 🗽

Nous voilà déjà à la fin de 2018. Pour ce dernier billet de l’année, je pensais faire quelque chose de léger, de doux… Malheureusement ça risque d’être un peu salé. Et ce, à mon plus grand regret, puisque l’on va parler de Womanizer, une entreprise allemande que j’affectionne particulièrement pour ses produits de qualité. Certains de leurs précédents opus restent d’ailleurs systématiquement à mon chevet, dans mon sac ou tout près de ma baignoire. Mais cette année, je ne sais pas trop ce que la marque a fichu…

Il y a quelques semaines, on me demandait innocemment si j’étais disponible pour tester le dernier Womanizer : le Liberty. Chaque nouveau Womanizer est un événement et les blogueurs sexo sont toujours pris d’assaut pour écrire à leur sujet. Honnêtement, je ne connais pas d’autre marque où c’est systématiquement le cas. C’est dire l’influence de Womanizer dans le marché adulte.

Le piège des sextoys sans contact, c’est qu’il m’en faut toujours plus. C’est-à-dire que je n’ai pas encore trouvé le modèle parfait. Sûrement qu’il n’existe pas encore. C’est pourquoi je continue d’enquêter.

Le Womanizer Liberty fermé avec son capuchon aimanté.

 

Petit rappel : Womanizer, c’est quoi ? 💁

Pour les personnes qui y auraient échappé jusqu’à présent, Womanizer, c’est la marque qui a amené sur le marché les sextoys sans contact, ou aspirateurs à clitoris. Il n’est donc pas question de vibrations, mais plutôt de pulsations d’air sur la zone clitoridienne (ou les mamelons pourquoi pas). Nombreux sont ceux qui se sont essayé à cette technologie sans égal, qui fait tant parler d’elle (Satisfyer, LELO, pour ne citer qu’eux). Ce genre de sextoys accompagne particulièrement bien mes séances de relaxation, immergée dans un bon bain chaud.

Concernant mon historique avec Womanizer, même si je n’ai pas connu les premiers modèles, j’en ai cependant quelques uns à mon actif. My clit is ready.

 

2018 : une année productive pour Womanizer 💪

Depuis quelques temps, Womanizer s’efforce de sortir un sextoy tous les 6 mois, à peu près. En juillet, les Womanizer Classic et Premium voyaient le jour, innovant avec une forme de bec différente de d’habitude (ovale, moins ciblée). Pour la faire courte, c’est joli mais ça casse pas trois pattes à un canard (bec, canard, tu l’as ?). Pire : les orgasmes étaient mauvais, je n’y trouvais pas mon compte. Et c’était la première fois que ça m’arrivait avec Womanizer.

En principe, lorsqu’on achète un Womanizer, c’est comme lorsqu’on achète chez Apple : on sait à quoi s’attendre et c’est très bon, pour peu que l’on soit adepte de la technologie proposée. C’est pourquoi quand le Womanizer Classic m’a (en quelque sorte) trahi en ne parvenant pas à me donner ce que j’attendais (à savoir un orgasme à m’en décoller les hanches), j’ai calmé mes ardeurs à la réception du Womanizer Liberty. La forme du bec étant la même, j’imagine que les becs qui me faisaient jouir comme jamais, c’est de l’histoire ancienne désormais.

 

En terme de sextoys de voyage, Womanizer n’en est pas à son premier coup d’essai. Il y a d’abord eu le Womanizer 2GO, une tentative de sextoy rouge à lèvres comme on n’oserait plus en faire, puis le Womanizer Starlet, une version miniature qui ne sait malheureusement pas nager. J’en déduis que le Womanizer Liberty a pris le meilleur de ses deux adelphes pour y coller le fameux nouveau bec. Pour le meilleur mais surtout le pire.

 

Bec et ongles 🦆

Le Womanizer Liberty, de la même manière que le Womanizer Classic, m’a fait me sentir cassée, inapte. Alors que tout le monde chantait ses louanges, j’aurais pu me dire que j’avais un problème ou que je ne savais simplement pas l’utiliser correctement.

Le recul et l’expérience me font dire que non : le problème, ça n’est pas moi, c’est Womanizer qui n’a pas bien testé son produit avant de le mettre en vente. J’entends par là que l’échantillon de personnes choisi n’était sans doute pas très diversifié, en terme de morphologies.

Pour peu que l’on soit un peu gras·se, la flèche n’atteint pas sa cible. En effet, Womanizer a opté pour un appareil que l’on pose sur sa vulve et qui est supposé en épouser la forme, tandis que sur les modèles précédents, on avait un bec qui allait directement chercher le clitoris, et ceci peu importe la morphologie de l’utilisateur·ice. Alors qu’avec ces nouveaux becs, non seulement je peine à mettre en place le jouet, mais en plus ça n’est ni agréable ni confortable.

 

La marque avait même sorti un modèle spécial, le Womanizer +Size, qui de part son manche allongé et son long bec, promettait d’être plus fonctionnel pour tout le monde (certaines personnes handicapées, notamment). Je n’ai pas eu l’occasion de l’essayer (il a d’ailleurs été arrêté), et même si je ne doute pas de sa qualité, ça m’embêterait d’avoir à débourser presque 200€ juste parce que les autres modèles ne me sont pas accessibles.

Et niveau puissance ? 🙎

Outre cette histoire de bec, la puissance n’était pas au rendez-vous. De la même manière que le Womanizer Classic, le Liberty émet des pulsations plus faibles. C’est quelque chose que beaucoup de gens, dont moi, reprochaient à Womanizer en général : c’est puissant mais ça manque d’intensités plus subtiles, ne serait-ce que pour commencer en douceur. Eh bien là, on a de quoi commencer, mais pas de quoi terminer ! Puis les boutons de commande contre le corps : c’est pas la meilleure des idées pour changer d’intensité pendant utilisation.

Gros plan sur les boutons de commande.

 

Au moins y a des accessoires 🤷

Histoire de sauver les meubles (un peu), j’ai envie de dire que le service Womanizer est toutefois, comme d’habitude, impeccable : pochette de rangement satinée comme on en trouve chez toute marque de luxe qui se respecte (coucou LELO), un bec de rechange, un chargeur aimanté et un capuchon (aimanté lui aussi). C’est sans doute pourquoi je suis si grognon : c’est comme ouvrir un chocolat de Noël qui semble appétissant et découvrir que c’est un chocolat à la liqueur. Une déception.

 

Fix your shit, Womanizer 🙅

S’il y a quelque chose à sauver du Liberty, c’est bien ses coloris pastel (un peu comme Fun Factory avec son Laya II) et son bouchon aimanté. Mais autrement, je pense que Womanizer fait fausse route avec ses derniers modèles, et en tant que fan (pas si inconditionnelle que ça), j’espère de tout cœur qu’elle se reprendra.

Feu le Womanizer 2GO vs. Womanizer Liberty

 

EDIT : Le 2GO ayant été arrêté et n’étant toujours pas convaincue par cette dernière génération de Womanizer, je ne peux que vous conseiller de garder vos sous et de faire confiance à ce bon vieux Satisfyer Pro Penguin.

 

+

· Bouchon aimanté
· Waterproof

· Manque de puissance
· Ergonomie à revoir
· … Je vous avais dit que l’ergonomie était totalement à revoir ?

 

Voir le Womanizer Liberty sur SexyAvenue

 

 

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Une petite dernière pour la route 💖

2 Comments

  1. Julie

    11 juillet 2019 at 0 h 41 min

    Eh bien je suis rassurée de lire que je ne suis pas la seule à être totalement déçue par ce Womanizer. Premier jouet de ce genre et de cette marque en ce qui me concerne. Moi qui lisais des expériences d’orgasmes en 1 minute chrono, j’y arrive péniblement au bout de 20… J’en suis venue à me demander si je savais vraiment où se situait mon clitoris 🙄… Bref, l’extase promise n’est pas venue… 99 euros pour ça, j’ai du mal…

    1. Zuki

      11 juillet 2019 at 2 h 15 min

      Je comprends on ne peut mieux pour le coup :/ Après, la durée ne fait pas tout en terme de plaisir, de mon côté je préfère prendre mon temps. Mais si effectivement même l’orgasme est pas terrible, c’est pas génial 🙁 Désolée pour ton porte-monnaie, j’espère que tu auras plus de chance la prochaine fois.

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